Aujourd’hui, nous observons avec regret la fermeture de nombreux restaurants, la disparition de la dernière boulangerie artisanale du centre ancien, ainsi qu’un grande inquiétude exprimée par les commerçants concernant la baisse de fréquentation et son évolution future.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
La réponse est simple : un manque d’écoute et de considération envers les usagers et les commerçants. Cherchant à résoudre un problème de saturation du centre créé de toute pièce par un plan de circulation fait de contresens et de non sens (cf av. Servanty, cf route de Grenade, etc.), des mesures ont été prises sans réellement évaluer ce que cette circulation apportait : dynamisme économique et vie locale.
Le centre ancien avait été identifié par le Cesel comme un secteur à l’attractivité remarquable mais fragile, tout comme la place des Marronniers. Ces deux secteurs ont perdu 3 des 4 boulangeries de la ville après les remaniements des sens de circulation. Pendant ce temps, certaines boulangeries situées route de Grenade attirent des files d’attente de plusieurs dizaines de mètres le week-end, démontrant l’attrait des Blagnacais pour ce type de commerce. Il est désormais bien plus simple de se rendre dans cette zone que dans le centre ou sur la place des Marronniers.
Mais la situation est encore plus préoccupante.
Les changements successifs dans les sens de circulation, l’introduction et la suppression fréquente de sens interdits ou de plots au croisement de la rue Lavigne et du boulevard Firmin Pons, ainsi que les embouteillages créés par des décisions successives prises au doigt mouillé, ont fini par éloigner les visiteurs et même les Blagnacais. Progressivement, ils ont conclu qu’il n’était pas pratique ni agréable de faire leurs courses en centre-ville. Cela a eu aussi comme conséquence un ras-le-bol fort des riverains.
Et comme il n’y a jamais une seconde chance pour une première impression, les visiteurs ont pris de nouvelles habitudes ailleurs : ils achètent leur pain dans d’autres secteurs, délaissant progressivement notre centre-ville. Quant aux salariés des entreprises environnantes, ils se souviennent des désagréments liés au trafic et aux bouchons imprévisibles. Eux aussi ont fini par se tourner vers d’autres zones commerciales.
Et maintenant, les Blagnacais se voient contraints de prendre leur voiture pour aller à la boulangerie, alors qu’ils pouvaient autrefois s’y rendre à pied. C’est la double peine : non seulement ils perdent en proximité, mais cela génère aussi plus de déplacements inutiles et une dépendance accrue à la voiture.
Quel est le bilan ?
Nous sommes face à un schéma récurrent : une incapacité à anticiper les conséquences des décisions prises, notamment sur les effets secondaires. Les élus de la majorité actuelle s’attachent à traiter les symptômes plutôt que les causes réelles des problèmes. Ils adoptent une vision simpliste : un problème = une solution immédiate. Ce type de gestion produit un sentiment trompeur d’accomplissement, mais sans jamais résoudre les véritables enjeux, en créant le plus souvent de nouveaux problèmes .
Et maintenant ?
Le groupe Avenir Blagnac apporte une vision nouvelle et réfléchie. Anticiper les effets secondaires des décisions et élaborer des solutions durables, adaptées à la réalité de notre ville, telle est notre méthode. Nous sommes déterminés à faire de Blagnac un modèle de dynamisme local, en rétablissant un équilibre entre les besoins des habitants et des commerçants, tout en préservant la qualité de vie et l’attractivité économique de notre territoire.
